Originaire de Roumanie, Gabriel-Adrian Bocec est venu en Allemagne en 2014. Dans son pays, il n’y avait pas de perspectives de carrière pour lui, et il espérait avoir de meilleures chances ici. Grâce à la reconnaissance comme mécatronicien frigoriste, il peut de nouveau exercer son métier.
« Grâce à la reconnaissance, je suis plus sûr de moi. Aujourd’hui, je suis plus libre : je peux dire mon avis. Je veux travailler comme personnel qualifié dans l’assemblage des groupes. »
Aucune perspective de carrière dans son pays, et l’espoir de trouver mieux ailleurs : c’est ce qui a décidé Gabriel-Adrian Bocec à venir vivre en Allemagne avec sa famille, en 2014. « Le secteur industriel de la Roumanie est très petit. J’ai travaillé comme courtier et comme vendeur parce que je ne trouvais pas de travail comme installateur. » En Allemagne aussi, il a d’abord travaillé dans un restaurant, puis comme monteur de pneus pendant plusieurs années : « Ce qui était important pour moi, au début, c’était d’avoir du travail pour pouvoir nourrir ma famille. J’étais prêt à tout faire. » Au fil du temps, toutefois, il y a une chose qui est devenue de plus en plus claire pour lui : « Je ne voulais pas travailler comme monteur de pneus toute ma vie, jusqu’à la retraite. J’ai compris que je devais exercer le métier que j’avais appris ».
En 2019, le mécatronicien frigoriste a posé sa candidature auprès de la société Polaris, qui lui a proposé un contrat. Comme il n’avait qu’un poste d’assistant, il a envoyé son CV en parallèle à une société d’intérim. La société d’intérim a conseillé à Gabriel-Adrian Bocec de faire reconnaître sa formation. Grâce à la reconnaissance, il pourrait exercer son travail de mécatronicien frigoriste. La société d’intérim l’a mis en contact avec l’entreprise Bitzer, où il a travaillé 14 mois comme travailleur intérimaire.
Pour pouvoir se développer professionnellement, Gabriel-Adrian Bocec a posé sa candidature auprès d’une autre entreprise. Le Roumain a su convaincre l’entreprise, qui lui a proposé de lancer la procédure de reconnaissance, aux frais de l’entreprise. L’entreprise l’a également mis en contact avec la chambre de métiers et de l’artisanat de Leipzig. Pour Gabriel-Adrian Bocec, c’était une offre très intéressante, mais finalement, la société Bitzer lui a proposé un contrat de deux ans. Comme c’était une grande entreprise, c’est cette offre que Gabriel-Adrian Bocec a fini par accepter. En février 2020, il a déposé une demande de reconnaissance, obtenant d’abord la reconnaissance partielle.
Silke Lorenz, conseillère de la chambre de métiers et de l’artisanat de Leipzig a accompagné Gabriel-Adrian Bocec pendant son parcours vers la reconnaissance : Elle a fourni des informations et des conseils à Bitzer en vue de l’adaptation des qualifications – une étape nécessaire. Elle a établi un plan de qualification pour Gabriel-Adrian Bocec et a trouvé pour lui le cours correspondant : « Je ne connaissais pas suffisamment bien les frigorigènes », se souvient le Roumain. Silke Lorenz l’a également aidé à faire une demande de subvention pour la reconnaissance. Il a reçu l’accord après deux semaines seulement. Sans la subvention, Gabriel-Adrian Bocec n’aurait pas pu payer les frais de la procédure de reconnaissance.
En juin 2021, après une formation continue d’une semaine, Gabriel-Adrian Bocec a reçu la reconnaissance complète. Pour lui, cela signifie avant tout une plus grande confiance en lui-même : « Aujourd’hui, je suis plus libre et je peux donner mon avis. Je veux travailler comme personnel qualifié dans l’assemblage des groupes. »
Grâce à la reconnaissance, il a également réalisé son rêve : avoir une vie meilleure. « Tout s’est amélioré. J’exerce le métier que j’ai appris. J’aime mon travail. Je me sens bien en Allemagne. Mes enfants vont à l’école ici. Je regarde vers l’avenir avec confiance. »
L’entretien avec Gabriel-Adrian Bocec a eu lieu en décembre 2021. Lors de la procédure de reconnaissance, il a été conseillé et accompagné par la chambre de métiers et de l'artisanat de Leipzig. Les frais de la procédure de reconnaissance ont été pris en charge grâce à la subvention pour la reconnaissance.
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