Sans la reconnaissance officielle, Alberto García, infirmier formé en Espagne, n’aurait pas pu exercer son métier. Depuis l’obtention de son attestation de reconnaissance, il travaille comme infirmier aide-soignant dans le Bade-Wurtemberg et est rémunéré à la hauteur de sa qualification.
„Pour moi, la reconnaissance signifie Grâce à la reconnaissance de mon diplôme, j’ai un bon salaire qui me permet de bien vivre en Allemagne.“
Nouveau pays, nouvelle langue, nouvelle culture – c’est l’envie d’un nouveau départ qui a amené Alberto García de l’Espagne vers l’Allemagne. Depuis juillet 2013, le jeune infirmier aide-soignant vit à Bad Peterstal-Griesbach dans le Bade-Wurtemberg. Depuis, il s’est plutôt bien intégré : « J’avais pensé que ce serait plus difficile, mais en réalité les cas ici ne sont pas aussi graves que je pensais et je n’ai eu qu’au début des problèmes avec la langue. ».
García a été directement embauché en contrat indéterminé par la clinique de rééducation orthopédique MediClin, mais tout d’abord comme assistant aide-soignant car son diplôme n’avait pas été reconnu . Au début, il a été épaulé par ses collègues de MediCin et sa responsable l’a même aidé à réunir les documents nécessaires pour la demande de reconnaissance.
Contrairement à l’Allemagne, il faut faire des études en Espagne pour pouvoir travailler comme infirmier. « Il était pour cela difficile de savoir quels documents étaient importants pour l’équivalence. Pour réunir tous les papiers, j’ai dû me rendre en Espagne, raison pour laquelle tout cela a pris beaucoup de temps », raconte Alberto García. Finalement, il déposa un dossier complet en décembre 2013 et a obtenu la reconnaissance totale de son diplôme en 2014. « Grâce à la reconnaissance, je peux exercer ma profession et être rémunéré en conséquence ».
Grâce à son expérience professionnelle et à sa solide formation en Espagne, Alberto García n’a pas eu à suivre de cours de formation continue, mais c’est avec joie qu’il a profité de l’offre d’un cours de langue : « J’ai commencé par les tâches les plus faciles, étant donné que je ne comprenais pas encore bien l’allemand, et pas parce que je ne maîtrisais pas ces domaines ! Au fil du temps, j’ai appris tous les mots dont j’avais besoin pour le travail et je pouvais faire les visites avec un médecin ». Pour se sentir à l’aise dans son pays d’accueil, le jeune Espagnol s’est aussi fait des amis en dehors de son lieu de travail. « J’ai rencontré beaucoup de copains au club de foot qui me soutiennent et m’aident lorsque je rencontre des difficultés. Je sais que je peux toujours compter sur eux ».
L’entretien avec M. García a eu lieu en juillet 2014.
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